Étude de cas 1
Aloyce Mwita, membre du comité de protection des femmes et des enfants de Bumera
Aloyce, membre éminent de sa communauté et membre du comité de protection des femmes et des enfants, s'est rapidement rendu compte que la pratique des mutilations génitales féminines n'était qu'une approche culturelle de la célébration de la féminité. C'est dans ce contexte qu'il s'est tourné vers les chefs traditionnels de sa communauté pour trouver une alternative à la mutilation qui permettrait de célébrer la majorité des filles sans leur faire de mal. Ensemble, ils ont décidé de ne pas exciser les filles, mais de célébrer la cérémonie en les saupoudrant de farine et en récitant les mêmes sermons.
En décembre 2022, Aloyce a participé à la cérémonie pour laquelle il avait travaillé si dur. Avec la communauté, les chefs traditionnels ont aligné les filles de manière traditionnelle sous l'arbre où se déroulent toutes les cérémonies de mutilation génitale féminine. Cette fois-ci, cependant, les filles n'ont pas eu à se déshabiller et à subir la mutilation, mais se sont assises ensemble et ont été individuellement saupoudrées de farine pour symboliser leur passage à l'âge adulte. Ensuite, il y a eu une célébration, car c'était un événement important que les filles soient acceptées dans la communauté en tant que femmes sans avoir subi de mutilation génitale.
Il s'agit d'une étape encourageante, mais Aloyce affirme qu'il y a encore du travail à faire, car toutes les communautés n'ont pas encore accepté ce type de cérémonie. Le projet de Plan International devrait permettre à des défenseurs convaincus comme Aloyce de travailler avec les chefs et les communautés traditionnelles et religieuses pour lutter contre la pratique néfaste des mutilations génitales féminines.